vendredi 19 juin 2015

Le téléphone espion

Binoculars
CC-0-Public Domain source
La séquence d'aujourd'hui a pour objectif d'introduire la notion de géolocalisation. Elle est transdisciplinaire puisqu'elle peut impliquer le professeur documentaliste, le professeur d'anglais, le professeur d'éducation civique et le professeur de technologie. Elle s'adresse prioritairement à des élèves de 4e, dont le programme d'éducation civique tourne autour des notions de libertés et de droit.
Le travail pourrait commencer par un exercice de compréhension orale en anglais : la diffusion en version originale de l'épisode 2 de la saison 20 des Simpson "Lost Verizon". La fiche d'exercice (ici) - il s'agit de remettre dans l'ordre chronologique les événements - a pour but de mettre les élèves en confiance afin qu'ils s'aperçoivent qu'ils peuvent comprendre une vidéo en langue étrangère, ce qui leur donnera peut-être l'envie de répéter chez eux cette expérience. De plus, le fait qu'il s'agisse de personnages connus devrait les aider. Je pense aussi qu'utiliser une série "hors cadre scolaire" est un bon moyen de leur montrer que le savoir peut être léger. Une fois ce travail de compréhension orale réalisé, l'on peut proposer aux élèves quelques minutes d'expression orale en interaction autour de la question suivante : "Do you think Homer & Marge are right to spy Bart?".
Vient ensuite le moment d'introduire la notion de géolocalisation, en français désormais. Est-ce qu'ils savent ce que c'est ? L'on peut par exemple leur demander de remplir cette "mind map" (ou carte mentale) réalisée grâce au site bubbl.us

en s'aidant de la vidéo suivante : 
J'ai monté cette vidéo grâce au site PowToon.com et à celui de la CNIL. Aujourd'hui, il s'agit de la première aventure d'Elastic Man, super héros (un enseignant en fait), que je ferai intervenir régulièrement, notamment pour définir certains mots clés.
La séquence se poursuit avec un débat (sous forme de jeu de rôle) organisé avec le professeur d'éducation civique. Afin d'aider les élèves, il faudrait les faire lister au tableau toutes les situations imaginables où la géolocalisation pourrait être utile et où, à l'inverse, elle serait dangereuse. Ensuite, les élèves peuvent se mettre par groupe de trois. Un joue le rôle d'un inventeur d'une montre connectée, un autre celui d'un défenseur de la liberté de déplacement, le dernier celui d'un journaliste, chargé de modérer le débat et de faire une synthèse finale.
Enfin, la séquence pourrait se terminer de manière concrète avec le professeur de technologie. L'objectif serait d'apprendre aux élèves à modifier les paramètres de géolocalisation de leur téléphone portable.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire